Zoom sur… les Manchots du Cap

Une grande colonie au Safari de Peaugres 

Avec pas moins de 50 manchots du Cap, le Safari de Peaugres accueille l’une des plus grandes colonies d’Europe. 

Toute leur vie, les couples resteront fidèles à leur partenaire respectif. Seul le décès de l’un des deux partenaires résultera à un nouveau couple. 

Un checking régulier 

Quotidiennement, les soigneurs du secteur otaries font le tour de l’enclos afin de procéder au nettoyage et nourrissage, mais aussi au comptage des individus.

Ils vérifient également chaque nid et les oeufs qu’ils contiennent afin de gérer la colonie.

Des échanges entre zoos, pour un brassage génétique.

Actif dans les différents programmes d’élevage européens (EEP), le parc participe au programme de sauvegarde et de reproduction de cette espèce. Ainsi, 6 manchots ont été transférés au Zoo de Turin et 2 partiront prochainement à l’aquarium de Montpellier. 

Rapidement, le Safari accueillera une nouvelle femelle afin de former un nouveau couple avec l’un de nos individus.

Tout ceci permet de diversifier la génétique pour la sauvegarde de cette espèce.

Une espèce menacée en milieu naturel

On retrouve le manchot du cap en Afrique du sud. Récemment, le plan régional de conservation du manchot est sorti : il resterait environ 41700 individus à l’état sauvage.

  • – la surpêche qui entraine une baisse des stocks de poisson.
  • – la pollution par le pétrole (marée noire, dégazage en mer) et le plastique.
  • – le changement climatique (changement des courants marins et des quantités de poisson, aléa climatiques qui entrainent abandon du nid ou mortalité des poussins).

Afin de préserver cette espèce et suivre son évolution, différentes actions sont en place :

  • – monitoring des colonies. En Afrique du Sud et en Namibie les zones de colonies sont maintenant classées Parc National.
  • – les oiseaux mazoutés sont soignés en centre de soins (80% de ceux recueillis peuvent être sauvés).
  • – les poussins trouvés faibles ou orphelins lors des suivis de colonies sont recueillis, élevés à la main et relâchés. Leur taux de survie et de reproduction est identique à ceux élevés par les parents.
  • – recherche des comportements de pêche en mer par pose d’enregistreurs de données (GPS, profondeur, température…) sur certains oiseaux.